Je me suis mise à ton écoute et j’ai entendu Les frémissements de ton cœur, les murmures de ton âme Ton cœur fermé de douleur, de colère et de fatigue Ta gorge serrée, les mots figés, la trachée en feu, Ta poitrine rentrée, tes côtes blessées.
Alors je suis simplement restée là, sans bouger. J’ai écouté, écouté, écouté.
Avec patience, avec tendresse, avec douceur. J’ai senti chaque millimètre de ta souffrance, Je l’ai laissée prendre toute la place, je l’ai laissée se déployer, J’ai entendu ta détresse, celle que tu n’oses t’avouer, Je l’ai entendue et Dieu sait si elle m’a touchée.
Et j’ai compris à quel point jusque là je n’avais su t’écouter.