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Epuisement salutaire

Petite lettre destinée à tous ceux qui se sentent épuisés, au bout du rouleau.

Est-ce l’air du temps, les élections, la saison, l’évolution des consciences ou un joyeux mélange de tout ça ? L’épuisement guette beaucoup d’entre nous. Ca sent la fin de cycle. Et c’est parfait comme ça.

Lorsque la personnalité s’épuise, lorsque l’ego réalise toute son impuissance face aux évènements de la vie et qu’il baisse les bras de lassitude, alors un espace et un silence d’une qualité rare peuvent émerger.


C’est juste là, à ce moment précis, de guerre lasse, que l’on peut s’abandonner totalement. Alors le Regard peut se poser. Il peut être vu que le moi séparé est une simple illusion.

A nous tous qui courrons jusqu’à l’épuisement, voici ces quelques mots :

« Prends soin de toi. Je te vois courir, t’épuiser, t’acharner pour faire de ton mieux, pour apporter de l’attention à tous ceux qui te demande de l’aide, tes enfants, ton compagnon, tes clients, ta maison…ah et puis j’oubliais ta famille, ta sœur, ton frère, les voisins, le chat, le chien, la voiture."


Et pendant ce temps là, dis-moi, qui s’occupe de toi ?

Si tu crois que tu ne mérites pas que l’on s’occupe de toi, si tu crois que l’abondance n’est pas pour toi, c’est ce que tu matérialiseras. Dur réalité de la vie, miroir implacable de Ce que nous sommes. Et si cette croyance s’est imprimée dans les tréfonds de ton inconscient, alors vas-y, plonge, va rencontrer et embrasser cette croyance. Observe là et aime là jusqu'à ce qu’elle fonde.


Est-ce cet ami, ce parent ou ce compagnon qui ne sait pas comment te rassurer, te sécuriser, t’aimer ou toi qui ne le permets pas ? Que se passerait-il si tu permettais qu’on te réconforte vraiment, si tu laissais cet espace se déployer ? De la Détente. Du lâcher prise. Et alors là c’est la panique ! Ce foutu lâcher prise. Une porte d’entrée directe dans les abysses émotionnels.

Vois-tu la fuite perpétuelle ? Celle qui t’évite de prendre le temps de sonder tes profondeurs, de découvrir Ce que tu es vraiment ? Cela fait peur et c’est normal. Alors accueille cette peur comme ton enfant, ta propre création.


Est-il possible d’avoir peur de toi-même à ce point ? C’est le comble de toute l’histoire, le paradoxe absolu. Nous passons notre temps à fuir ce que nous sommes, et à dire que nous cherchons ce que nous sommes. Nous passons notre temps à chercher le bonheur dans des activités, achats, apprentissages compulsifs qui ne font que nous éloigner de la véritable Source que nous sommes.


Profite de cet épuisement salutaire. Une fois que l’épuisement t’aura gagné, déguste ce moment d’abandon. Pleure, rit, hurle s’il le faut. Le mental épuisé peut laisser entrevoir ce que tu cherches depuis si longtemps.


Prends soin de toi, prends ce temps pour toi, accueille ce qui te traverse sans jugement. Et si les jugements arrivent, accueille les aussi.

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