La joie de vivre, de ressentir, d’être dans ce corps, enfin, encore et encore, de déguster, d’aimer, intensément, passionnément. La joie qui vibre au cœur et au corps, qui vous emporte, qui danse, qui hurle. La joie de sentir, de bondir, d’être en rage, d’être en vie. Celle qui pousse dans le ventre, celle qui frémit dans la poitrine, celle qui résonne dans le sang. La joie d’être libre, la joie de ne pas l’être. La joie de découvrir, de tester, de se tromper. La joie de fuir, de revenir, de s’emporter. L’envie furieuse de jouer, de s’abandonner. La joie tenace, qui fait haleter et rire jusqu’à pleurer. La joie qui n’attend rien, qui se donne et se redonne encore et encore pour la simple joie de se donner. La joie qui éclate et rayonne comme un cristal aiguisé. La joie qui brille dans les yeux, qui gonfle les lèvres, qui pétille dans la voix. La joie calme, sereine et apaisée. La joie simple, la joie pure. Comme un sourire discret, sans artifices et simplement en paix.